Quel est le but de l’association et quelles sont les activités qu’elle propose ?

Jeunesse et Reconstruction est une association Loi 1901 créée en 1948, et oui, 70 ans déjà, avec comme objet de rassembler les peuples autrefois ennemis.

L’activité de Jeunesse ou JR ou Jeunesse et Reconstruction, est double. D’un côté, nous collaborons avec les communes et/ou les associations locales à la préparation de l’accueil d’un chantier international et proposons ainsi des moments d’échange avec les habitants. Il faut démarcher les communes pour leur faire part de notre projet, monter un dossier convaincant auprès des élu•e•s et être à 100% pendant la période d’accueil, c’est à dire en été.

La seconde activité de Jeunesse et Reconstruction concerne l’envoi des volontaires membres. Ils sont plus de 800 chaque année à s’inscrire et participer à un chantier international sur le territoire français ou à l’étranger.

En France Jeunesse et Reconstruction organise entre 35 et 80 chantiers internationaux par an. Les salarié•e•s en délégation sont très autonomes, ils gèrent pour une bonne partie de l’année seul•e le travail que constitue l’organisation des chantiers. Un travail d’information, d’échange, de conviction et d’accompagnement en responsabilité. La confiance avec les partenaires sur place est non seulement à créer mais également à soigner. Les partenaires de Jeunesse et Reconstruction partagent ses valeurs et nous encourage à les promouvoir.

Depuis sa création, Jeunesse et Reconstruction se voit telle une passerelle reliant et rassemblant des individus et des cultures. Les “jeunes”, les volontaires sont réunis autour d’un projet commun de re-construction d’espaces publics et/ou de re-création de liens fraternels. Son objet, c’est-à-dire ce que les fondateurs et (qui sait les fondatrices) avaient comme idéal, était non pas de réunir tous les peuples pour un monde meilleur mais plus simplement de favoriser les échanges et la solidarité interculturelle à travers un engagement volontaire, dans un esprit de tolérance et d’ouverture. Il ne s’agissait pas de sauver une partie du monde. Il s’agit de se rencontrer, de partager le quotidien avec l’Autre à travers un travail d’intérêt général.

Quelles sont les activités que propose Jeunesse et Reconstruction ?

Jeunesse et Reconstruction organise des départs en mobilité internationale centrée sur de l’éducation au développement.  Il ne s’agit pas de mission humanitaire stricto sensus. Selon la définition de l’union européenne,  “l’aide humanitaire a pour objet d’assister, dans les pays tiers, les populations victimes de catastrophes naturelles (séismes, inondations, sécheresses, tempêtes), de catastrophes d’origine humaine (guerres, conflits, combats) ou de crises structurelles (sévères ruptures politique, économique ou sociale).[…] L’aide est principalement destinée aux personnes vulnérables, en priorité aux populations des pays en développement “.

Nos projets en France ainsi que les projets de nos partenaires à l’étranger ne prétendent pas assister les populations d’un pays tiers. Ils sont centrés sur de l’aide au développement dans les domaines de l’environnement, de la scolarité ou encore de la culture. Notre vocation, la mission que nous nous sommes assignée est de permettre à des jeunes de tous les pays de se rencontrer, de se découvrir, de partager des temps forts qui les marqueront positivement. Notre conviction est que le racisme est lié à l’ignorance et que l’échange entre les individus est une des clés pour résoudre ce que nous considérons comme un fléau.

Nos projets et ceux de nos partenaires sont ouverts à toutes et à tous. Il n’est pas requis de compétences particulières. La motivation des volontaires est le ressort le plus important. Nos volontaires sont des personnes ouvertes d’esprit qui souhaitent participer activement à un monde plus solidaire.

Notre discours, retranscrit sur l’ensemble de nos supports de communication, informe voire insiste sur le fait que les projets sur lesquels ils souhaitent s’investir sont l’occasion de vivre une expérience individuelle. Les premiers bénéficiaires restent les volontaires eux-mêmes. Nous les invitons à prendre conscience qu’ils partent avant tout pour eux, pour leur propre personne.

Qui peut participer à un projet ?

Y-a-il un âge minimum ? Un âge maximum ?

Il faut avoir au minimum 14 ans pour participer à un chantier « junior ». De nombreux projets « adultes » sont ouverts dès l’âge de 16 ans. Dans le cadre de programmes spécifiques, certains projets peuvent être limités à 26 ou 30 ans (programme européen ou long terme ICYE) mais la plupart des projets que nous proposons ne comporte aucune limite d’âge !

Peut-on partir avec J&R si l’on n’est pas français ?

Nos programmes sont ouverts aux personnes résidant en France et aux Français résidant à l’étranger. Si vous n’êtes pas Français et que vous n’habitez pas en France, adressez-vous en priorité à l’un de nos partenaires de votre pays. S’il n’existe pas de partenaire équivalent dans votre pays ou s’il ne propose le(s) projet(s) qui vous intéresse(nt), vous pouvez alors vous adressez à nous.

Faut-il maîtriser l’anglais ou d’autres langues étrangères ?

Les volontaires d’un chantier sont souvent de nationalités différentes, il n’existe pas une langue que tout le monde maîtrise parfaitement. Avoir quelques notions d’anglais peut néanmoins vous aider.
Sur certains programmes spécifiques, la connaissance d’une langue particulière peut être exigée, auquel cas, cette condition est précisée dans le descriptif.

Faut-il avoir des compétences particulières ?

Participer à un chantier ne nécessite généralement aucune compétence particulière. Si le travail requiert une certaine technicité, vous serez conseillé et aidé par un encadrant technique. La motivation, la curiosité et l’envie de s’engager constituent donc l’essentiel des pré-requis.

Les projets que vous proposez rentrent-ils dans le cadre de projets humanitaires ?

Il est vrai que le terme « humanitaire » peut parfois prêter à confusion mais soyons clairs, chez Jeunesse et Reconstruction nous faisons du volontariat et pas de l’humanitaire. Selon nous, l’humanitaire nécessite des professionnels qui ont des compétences formelles à apporter auprès de populations qui en ont besoin. A contrario, nous travaillons avec des volontaires qui n’ont pas de qualifications, juste une grande motivation et qui partent dans des régions où la communauté n’a pas fondamentalement besoin d’eux. Le volontariat est avant tout une histoire de rencontres interculturelles et d’apprentissage plutôt que d’aide à une population. Ce qui n’enlève rien à son importance

Puis-je partir avec un(e) ami(e) ?

Vous pouvez tout à fait partir avec un(e) ami(e). Il vous suffit pour cela de faire des inscriptions dites jumelées. Les 2 inscriptions devront nous être communiquées ou envoyées en même temps, avec des choix de chantiers identiques.

Peut-on partir en groupe ?

Si vous souhaitez partir en groupe, nous sommes en mesure de vous proposer, sur un certain nombre de destinations, des formules adaptées. N’hésitez pas à nous contacter !

Comment se déroulent les projets ?

Quelles est la durée des projets ?

Les chantiers et les stages durent en principe 2 à 3 semaines.
Lorsque vous choisissez de participer à un chantier, vous vous engagez pour toute la durée de celui-ci. Les dates sont fixes.

Pour les projets moyen terme, vous pouvez souvent en moduler la durée entre 1 et 5 mois.

Dans le cadre du programme long terme ICYE, vous vous engagez sur une période de 6 mois ou d’un an.

Combien de temps travaille-t-on par jour ?

Le temps de travail est variable selon les chantiers. En général, les participants travaillent en moyenne 4 à 5 heures par jour, généralement le matin et au maximum 35 heures par semaine. Mais les horaires sont variables les pays ou les projets. Lorsque les chantiers se déroulent dans une communauté ou un centre d’accueil pour personnes handicapées, le temps de travail est difficile à définir car les lieux de travail et de vie sont confondus. Dans les pays du sud, le travail est souvent moins prenant.

Quelles sont les conditions d’accueil ?

L’hébergement des volontaires est pris en charge : accueil en dortoir, dans des écoles, des salles communales, des tentes ou, dans quelques cas, en famille. Les conditions d’hébergement sont souvent simples, voire précaires. Tout le monde participe aux tâches collectives et à l’entretien du lieu de vie. Les frais de nourriture sont également pris en charge. Les volontaires s’organisent eux-mêmes pour faire les courses et préparer les repas. A l’étranger, la nourriture locale est proposée aux volontaires. Dans certains pays d’Asie ou d’Afrique notamment, vous serez aidé pour la préparation des repas.

Comment est-on encadré ?

Il y a pour la majorité des chantiers un responsable qui connaît le terrain ou a l’expérience des chantiers. Cette personne encadre le chantier. Elle est la “personne référente”. Si les volontaires sont peu nombreux sur les chantiers, il peut arriver que le groupe ait à s’autogérer.

Comment les loisirs sont-ils organisés ?

Les participants organisent leurs loisirs dans le cadre local. Ils peuvent aménager leur temps libre en fonction de leurs centres d’intérêt et des opportunités que leur offre l’environnement du chantier (baignade, randonnées, spectacles, etc.). Notons que certains partenaires organisent des activités (excursions, visites guidées…) qui peuvent être payantes.

Peut-on arriver avant ou rester plus longtemps ?

Si vous souhaitez arriver avant le début du projet et/ou rester plus longtemps, vous êtes tout à fait libres de visiter la région par vous-même. Nous vous conseillons plutôt de le faire après, surtout si c’est à l’étranger, car les chantiers sont un bon moyen d’intégration locale avant de tenter l’aventure seul. Vous pouvez également, si vous le souhaitez, enchaîner plusieurs chantiers dans la région/le pays que vous aurez choisi(e).

Comment contacter les autres volontaires ?

Par souci de protection des données personnelles, nous ne divulguons pas les coordonnées des volontaires à d’autres personnes sans leur autorisation. Cependant, si vous souhaitez prendre contact avec d’anciens ou futurs volontaires, vous avez la possibilité de mettre une annonce sur ce site ou envoyer un e-mail aux autres inscrits qui auront laissé leur adresse électronique. Votre adresse et celle des autres participants ne seront pas visibles.

Qui peut devenir animateur·rice et comment ?

Y-a-t-il un âge minimum ?

Pour être animateur·rice en France, il faut être majeur. Il n’y a pas de limite d’âge.

Faut-il être français·e pour être animateur·rice ?

Il n’est pas nécessaire d’être français pour animer un chantier en France. Toutefois, il est demandé de savoir parler français et de pouvoir s’exprimer un minimum en anglais.

Faut-il avoir des compétences particulières ?

Animer un chantier est un rôle à responsabilités. Il faut faire preuve de dynamisme, d’organisation, savoir écouter et communiquer, être capable de s’adapter et de toujours prendre en compte le contexte interculturel.

Aucun diplôme n’est requis car ce sont avant tout vos compétences et qualités humaines qui nous intéressent.

Faut-il être titulaire du BAFA pour être animateur ?

Etre titulaire du BAFA n’est pas requis pour animer un chantier même si  une expérience en animation est toujours un plus.

Puis-je être animateur à l’étranger ?

Nous recherchons des animateur·rice·s uniquement pour les chantiers que nous organisons en France, en partenariat avec les communes et associations locales. Nos partenaires étrangers organisent eux-mêmes leurs projets et en gèrent également l’encadrement. Certains partenaires peuvent faire appel à des animateurs étrangers dans le cadre d’un projet moyen terme. Ils demandent toutefois aux candidats d’avoir une première expérience d’animateur dans leur pays d’origine. Ces opportunités, lorsqu’elles existent, sont accessibles sur notre site. Vous pouvez alors nous envoyer votre candidature (CV et lettre de motivation) que nous transmettons au partenaire concerné.

Comment devenir animateur·rice ?

Pour devenir animateur, il faut postuler en remplissant ce questionnaire en ligne

Puis-je valider un stage pratique BAFA ou BAFD ?

Encadrer un chantier avec JR ne permet pas de valider son stage pratique BAFA ou BAFD.

Puis-je valider un stage étudiant ?

Oui, nous recrutons des stagiaires en management interculturel. Pour en savoir plus vous pouvez consulter les offres de stage publiées sur notre site.

Puis-je valider un stage dans le cadre d'une convention avec mon école ou mon université ?

Si vous devez, dans le cadre de vos études, faire un stage en France ou à l’étranger, vous pouvez le valider en participant aux activités que nous proposons : participation à un chantier, animation, coordination de chantier, etc.

Il faut au préalable obtenir l’accord de votre établissement.
Notez cependant que ces activités ne peuvent être validées comme stage pratique du BAFA ou BAFD.

Comment devenir stagiaire dans les coulisses de JR ?

Vous pouvez mettre en pratique vos connaissances et acquérir de nouvelles compétences en faisant un stage au siège de l’association à Paris ou dans une de nos délégations (Auvergne, Midi-Pyrénées ou Rhône-Alpes). Si vous souhaitez travailler sur une thématique précise ou dans un de nos services (développement de projet, coordination de chantiers, secrétariat, comptabilité, traduction) vous pouvez nous adresser votre candidature (CV et lettre de motivation) que nous étudierons avec attention. Consulter nos offres de stage.

Pour les animateurs ou les volontaires sur un chantier, après vous être assuré(e) de l’accord de votre établissement, envoyez-nous simplement votre convention de stage pour que nous la signions.

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