Être volontaire

Témoignages

Ton retour d'expérience

Les témoignages sont une source d’information importante qui nous permet de constater du bon déroulement des chantiers et d’envisager des améliorations. Ils sont aussi le moyen d’illustrer notre projet d’échange et de partage. Aussi, les témoignages reçus sont susceptibles d’être publiés avec votre prénom et votre âge.

EN VIDÉO : SALOMÉ, VOLONTAIRE EN ESPAGNE

Salomé a 19 ans quand elle part en 2019 avec Jeunesse et Reconstruction à Alcobendas. Elle a participé au chantier international Waslala Festival dans lequel elle a aidé à l’organisation de ce dernier. Pétillante, souriante et joyeuse, Salomé vous raconte son expérience : ses motivations, les conditions de son séjour ou encore le prix complet du séjour.

À propos de Waslala : l’association a été fondée en décembre 2001 par des jeunes qui ont participé à des projets de mobilité internationale. Ils et elles  sensibilisent au respect des différences entre les personnes, combattent l’intolérance sociale et la ségrégation, s’engagent au sein de la communauté et créent un espace de rencontre pour encourager les interactions entre individus et associations.

JR m'a bien préparé et j'ai bien géré !

« J’avais déjà participé à des chantiers à deux reprises en tant que volontaire, en Allemagne par l’intermédiaire de J&R. Ces deux expériences ayant été très positives, je me suis dit que je pourrais peut-être passer de l’autre côté et devenir animatrice. Je voulais vivre un chantier d’une autre manière et ainsi, acquérir une expérience différente (que celle d’un volontaire).

J’ai trouvé la formation très utile. En évoquant des cas concrets, cette formation m’a fait prendre conscience de situations possibles auxquelles je n’avais pas songé – et m’a donnée des clés pour les aborder/éviter. Elle m’a également rassurée sur des sujets qui me faisaient un peu peur (la question de la gestion du budget notamment).

La préparation pré-chantier aussi m’est apparue – surtout une fois le chantier commencé ! – très importante. Les premières courses faites à Issoire, la trousse de secours, certains papiers très utiles (comme la liste des contacts en cas d’urgence, bien que je n’en aie pas eu besoin) : une fois sur place, j’étais très contente de les avoir à disposition.

Une fois sur place, tout était très bien organisé. La mairie, les habitants et le personnel du camping municipal où nous étions logés étaient très accueillants.

Avec les volontaires, tout s’est très bien passé. J’ai eu la chance d’avoir un groupe de participants responsables, ouverts. L’ambiance était vraiment très bonne. J’ai d’ailleurs souvent eu l’impression que plus qu’une « leader », je faisais davantage partie du groupe, comme n’importe quel autre volontaire. Le travail était assez physique (débroussaillage..) mais une fois encore, le groupe était dynamique, ce qui a facilité les choses.

Lorsque j’étais volontaire, je ne me rendais pas compte quelles pouvaient être les tâches d’un animateur. C’était très stimulant. J’ai bien aimé motiver les troupes. En effet, dans ce chantier, même si je prenais, au final, un certain nombre de décisions (ou du moins aiguillais certains choix), chacun avait sa part de responsabilité, chacun pouvait faire des choix, décider ce qu’il voulait faire. C’est ce que j’ai aussi beaucoup apprécié. Certes, l’animateur reste animateur mais le groupe, le dialogue est plus important qu’une simple hiérarchie (verticale) animateur-volontaires.

Ce chantier a été une expérience très riche et extrêmement positive pour moi. Etre responsable d’un groupe, devoir être l’intermédiaire entre deux groupes de personnes: ce sont les deux choses sur lesquelles j’ai le plus appris durant ces deux semaines. Et bien sûr, j’ai retrouvé ce qui m’avait déjà beaucoup plu en tant que volontaire, c’est-à-dire faire partie d’un groupe très soudé où les échanges culturels sont importants et très intéressants. »

Emmanuelle, animatrice à l’été 2015 à 22 ans

Heureuse d'être animatrice

« Etre animatrice m’a permis de découvrir de nouvelles cultures, de faire de belles rencontres et de développer de nouvelles compétences. Tout au long du chantier nous avons été très bien épaulés, la communauté locale a été très accueillante, nous invitant régulièrement à manger avec eux. Je suis très heureuse d’avoir pu animer ce chantier. »

Livia, animatrice en 2016 à 23 ans

Mathilde stagiaire au bureau et sur le terrain

« Un stage en Management de Projet Interculturel au sein de Jeunesse et Reconstruction est très enrichissant de part la variété des fonctions exercées par le stagiaire. Il permet d’un côté de découvrir le travail en association et de se former au monde professionnel en s’intégrant à la structure durant un mois. La taille de la structure permet une certaine polyvalence et j’ai été amenée à réaliser différentes tâches qui m’ont plongée dans le fonctionnement de l’association. Mon travail a notamment consisté en l’accueil des personnes, à participer à l’organisation des chantiers en plaçant les animateurs sur ces derniers, et à aider à la mise en place d’une opération de mise en valeur des actions de Jeunesse et Reconstruction grâce à un travail d’archive. L’accueil physique et téléphonique et la rédaction des mails ont été un peu trop présents à mon goût durant ce stage, mais ils m’ont cependant permis de travailler sur ma communication et j’ai apprécié être en contact avec des personnes tout au long de la journée.De l’autre côté, le stagiaire passe trois semaines « sur le terrain », à expérimenter une aventure humaine très formatrice. J’ai ressenti que l’encadrement d’un camp de jeunes volontaires internationaux est un excellent moyen de développer son sens de l’écoute, son autonomie, et sa prise d’initiative. L’encadrant doit faire preuve d’une bonne gestion des nombreuses responsabilités qui lui ont été confiées. Il doit gérer l’organisation des journées et les relations avec la mairie, la population locale et le groupe. Au delà de ce que le stage permet d’un point de vue professionnel, il est aussi un moyen de vivre une expérience humaine marquante en s’ouvrant à des cultures très différentes. »

Mathilde, animatrice en 2015 à 22 ans

Thomas, stagiaire pour valider son année universitaire

« Avant de commencer mon chantier je m’attendais à ce que la gestion quotidienne du groupe soit très difficile, j’ai finalement été agréablement surpris de voir que tous les volontaires étaient très motivés. Nous nous sommes tous très bien entendu et les adieux n’ont pas été faciles ! Le fait de me voir confier des responsabilités m’a permis de développer de nouvelles compétences et je suis sorti grandi de cette expérience, aussi bien sur le plan personnel que professionnel. »

Thomas, 21 ans, animateur en France

Emese a été impressionnée

« C’était vraiment une super expérience ! J’ai été impressionné de la vitesse avec laquelle l’esprit d’équipe s’est installé dans le groupe. Des amitiés se sont très rapidement liées et ensemble nous avons réussi à vaincre les difficultés, nous sommes restés soudés et motivés tout au long du chantier. »

Emese, 23 ans, animatrice à Arfeuilles en 2018 (Emese est hongroise et avait déjà participé à des projets similaires)

De volontaire à animatrice, Maëlys nous raconte

« Après avoir été volontaire sur différents chantiers à l’étranger : au Japon, en Estonie et en Inde, j’ai souhaité cet été animer un chantier en France pour vire une nouvelle aventure ! J’ai été animatrice sur le chantier de Viviers en Ardèche pendant deux semaines avec un groupe de 8 volontaires internationaux. Une nouvelle fois ce chantier a été une expérience humaine inoubliable, mais aussi incroyablement formatrice. En effet, le chantier consistait en la rénovation de la maison des chevaliers, vieille bâtisse datant du XIIème siècle, et aussi en l’aménagement d’un appartement pour une exposition permanente dans une ancienne cité ouvrière. Une grande fierté s’est emparée du groupe quand nous avons réussi à déblayer toute la maison de ses lourdes pierres ! Nous logions dans la maison paroissiale faisant face à la cathédrale, monument phare de ce village médiéval. Le dynamisme du groupe, la motivation qui a été manifestée lors des travaux et dans la vie quotidienne a permis des rencontres formidables. Des liens forts se sont tissés avec les habitants locaux. Une rencontre émouvante est apparue entre une habitante serbe du village et nos deux volontaires serbes qui venaient en France pour la première fois. Entourés de ces habitants locaux ayant le cœur sur la main, tout comme les volontaires du CICP, l’association de rénovation et de sauvegarde du patrimoine de Viviers qui nous encadrait sur le lieu de travail, nous avons vécu deux semaines formidables. Par delà ces rencontres et cette expérience humaine, l’animation de chantier est également très enrichissante parce que des responsabilités sont en jeu. En effet, être responsable d’un groupe, coordonner les activités, le travail, les animations, les moments de détente, mais aussi les relations avec la Mairie, les bailleurs d’ouvrages et la population locale, est une formation de tous les jours sur le terrain. Chaque jour, je me sentais grandie par cette gestion de ce beau projet ! En deux semaines, j’ai donc beaucoup appris sur moi-même, mais aussi j’ai découvert plein de cultures que je ne connaissais pas encore. Cela m’a aussi rendue heureuse de participer à la rénovation du patrimoine français mais également de faire découvrir la France à des volontaires étrangers, avec qui je me sentais proches car comme eux j’avais déjà vécu cette expérience de volontariat à l’étranger dans le passé. Autour de thématiques environnementales, dans le but de promotion de la COP21, nous avons aussi beaucoup échangé sur le changement climatique, et ce chantier a pu être un lieu de prise de conscience important pour certains volontaires de la nécessité de protéger l’environnement. Beaucoup de volontaires ont donc aussi appris énormément sur des enjeux actuels. Passer de l’autre côté de la ligne donne ainsi d’autres perspectives sur le volontariat et nous montre aussi, que nous sommes tous à notre échelle capables de se mobiliser pour une œuvre collective et citoyenne dès que la volonté apparait. En bref, l’animation de chantier : une expérience à vivre absolument !!! »

Maëlys, 24 ans en 2018 (volontaire sur 5 projets entre 2010-2015)

Le témoignage d’un volontaire récidiviste

« Quand je me rappelle, il y a quelques années, avoir choisi mon premier chantier international j’étais partagé entre le stress, l’excitation et l’envie de l’inconnu. Cela a été une sacrée bonne idée de le faire ! Je suis parti seul avec mon sac à dos en Grèce (Athènes), en Allemagne (Berlin), en Pologne (Varsovie), en Turquie (Afacan) et en Espagne (Oviedo) pendant 4 étés avec Jeunesse et Reconstruction. A chaque fois je proposais des activités à des enfants défavorisés ou orphelins pour améliorer quelques semaines leurs vacances, avec une dizaine de volontaires. C’est impossible de faire un choix des meilleurs moments ! Il y a des liens qu’on crée avec des enfants avec lesquels nous n’avons pas la même langue mais avec qui des regards et des gestes suffisent largement pour se comprendre. Il y a l’amitié qui se crée entre les volontaires, ce qui me fait maintenant un répertoire d’amis partout dans le monde que je peux revoir quand je visite leur pays (je suis déjà allé chez eux en République tchèque, en Grèce, à Barcelone, à Istanbul). Il y a aussi le changement de culture, de musique dont on s’imprègne et qui rend ces voyages bien plus puissants que des vacances “classique” en famille. Ces “workcamps” m’ont fait grandir et apprendre beaucoup de choses, ils m’ont donné l’envie de voyager et une autonomie totale.  Partir seul et se forcer à aller vers l’autre forge le caractère, et cela fait aussi progresser le niveau d’anglais ! Je n’avais ni BAFA, ni aucun diplôme, un niveau d’anglais à peine correct mais le plus important c’est la motivation ! Je n’ai qu’une seule chose à dire : il ne faut surtout pas hésiter ! »

Mats, 26 ans en 2018 (volontaire sur 5 chantiers entre 2013 et 2016)

Animateur près de chez soi

Je souhaitais animer un chantier afin de rencontrer des personnes de différents horizons culturels et je n’ai pas été déçu. Ce qui comptait pour moi c’était de réussir à créer une dynamique de groupe, pour amener les volontaires à travailler ensemble autour d’un projet d’intérêt général.

Martin, 33 ans, animateur à Issoire en juillet 2016 (Martin réside à Issoire et était intéressé par cette mission.)

Sonia a réalisé son rêve: effectuer un volontariat long terme au Brésil

Sonia, 25 ans, est arrivée au Brésil fin août 2015 pour y rester 6 mois. Voici son ressenti sur cette expérience unique. Cliquez ici pour lire son témoignage.

Islande: se redécouvrir soi-même

“Je suis parti dans une ferme située à proximité de la capitale, pour deux semaines.  Avec d’autres jeunes, nous avons aidé l’association à rénover et à entretenir son gite d’accueil. Pour moi, ce chantier a été une expérience incroyable, puisqu’elle m’a permis, au travers d’une action de bénévolat, de rencontrer des jeunes venus du monde entier. Et c’est ce que je retiendrai de ce chantier, car malgré que nous venions des quatre coins du globe, avec différentes cultures, nous avons réussi à nous comprendre et à devenir solidaires entre nous pour accomplir notre mission. De plus, le fait de partir en Islande, un peu à l’écart de tout, permet de souffler et de faire un travail sur soi-même pour la suite. Tout en profitant un peu évidemment des paysages magnifiques que peut offrir ce pays. Je conseille vraiment de partir faire une expérience de chantier international, car c’est une expérience vraiment enrichissante qui permet de découvrir de nouvelle chose, de se redécouvrir soi-même, pour pouvoir aborder la vie d’une nouvelle manière.”

Julien, 22 ans, volontaire parti en Islande en avril 2015

Clémence a passé 3 semaines au Kenya dans une école privée

Clémence, 23 ans, travaille pour un journal et a décidé de partir en juillet 2014 au Star Rays Education Centre, l’organisme communautaire de Nangili, situé dans l’ouest du pays.

Pour lire son témoignage, cliquez ici.

Eva a participé à la vie d'un orphelinat en Inde

Etudiante en école de commerce à Clermont-Ferrand, Eva, de 22 ans est partie en Inde pendant 4 mois dans un orphelinat, la Sevalaya School, située à Kasuva, petit village très agricole au sud de l’Inde. L’école accueille 1.500 enfants chaque jour, et héberge plus de 150 orphelins.

Retrouvez son témoignage en cliquant ici.

Julien est parti 5 semaines au Pérou dans le cadre des congés de VIS

Julien, consultant technique, partage avec nous son expérience de voyage au Pérou qui a changé sa vie.

Cliquez ici pour lire son témoignage.

Le volontariat: une vraie leçon de tolérance et d'ouverture d'esprit

“Ce que j’ai adoré dans mon expérience de volontaire en Islande c’était le fait de pouvoir rencontrer des gens de nationalités très différentes qui nous ont appris beaucoup sur leur mode de vie et leur façon de voir les choses. Je pense que c’est une vraie leçon de tolérance et d’ouverture d’esprit. Découvrir l’Islande en tant que volontaire était incroyable, les habitants de Reykjavik semblaient reconnaissants de notre travail et nous ont beaucoup parlé de leur pays, nous l’ont fait découvrir et ont permis une totale immersion dans la culture locale, voir le pays de l’intérieur l’a rendu encore plus beau à nos yeux.”

Sarah, 19 ans, volontaire en Islande

L'Islande, le pays des sentiments exacerbés

“Je ne peux toujours pas trouver les mots pour décrire la beauté de l’Islande et la richesse de cette grande rencontre interculturelle. Il est dit que l’Islande rend les sentiments exacerbés, tout est démesuré et on s’attache plus que vite aux gens que l’on y rencontre et à l’ambiance particulière du pays. Si ce n’est pas d’une Islandaise ou encore d’une autre volontaire, on revient tout de même amoureux de l’Islande.”

Xavier, 22 ans, volontaire en Islande

France - Volontariat long terme

Marcela, 23 ans, 3 ans d’études en médecine, vient de Colombie et a été volontaire pendant 1 an en France en 2014-2015 au sein de lEcole Montessori Réseau associatif de Salvert à Migne Auxences, Poitou Charente.

Elle a découvert ICYE par le biais de sa cousine. Elle avait envie de développer des échanges, apprendre sur le terrain un langue étrangère et acquérir une ouverture d’esprit. Sa cousine avait fait un programme en Allemagne.

Elle a choisi la France pour la culture, le romantisme car elle était déjà venue à Paris avec sa famille pendant 2 semaines, 2 ans auparavant.

Voici son témoignage.

Quand nos volontaires parlent de leur projet en école Montessori :

Réseau associatif « Salvert » qui a différents projets : ferme pédagogique, maison d’enfants a caractère social… Ecole Montessori et maison d’enfants. Pédagogie Montessori : l’enfant apprend par lui-même.   Lors du séminaire de mi-parcours qui a eu lieu dans le bureau national à Paris la semaine du 10 février, les bénévoles ICYE nous ont fait part de leur expérience. Elles nous ont expliqué qu’elles ont dû s’adapter à leur nouveau mode de vie (famille d’accueil, plongeon dans la culture française…) mais aussi aux différences qui existent entre la pédagogie Montessori et les méthodes d’éducation dites traditionnelles.

 « Dès mon arrivée, j’ai été impliquée dans les tâches quotidiennes : surveiller les enfants dans la cour de récréation, participer aux chansons et lire des histoires, aider à la préparation des repas, accompagner les enfants lors des activités… Parfois les journées sont fatigantes, et j’en ai assez de changer des couches. Mais les enfants sont très attachants et je vis une expérience inoubliable. »

Antonia, 20 ans, volontaire suisse au sein de l’école Maria Montessori Internationale 91 à Evry (91)

« Dans le cadre de mon projet, j’ai dû apprendre à être plus patiente avec les enfants et me montrer plus autoritaire. Mais les enfants sont adorables et j’aime beaucoup travailler avec eux.  Il y a un mot du jour, tous les jours. Apparemment, le fait que le volontaire soit germanophone était une des conditions posées par l’école pour l’accueil d’un volontaire. »

Lisa, 19 ans, volontaire allemande dans l’association Ecole pour la Vie de Hoerdt (67) où elle initie les enfants à l’Allemand

« J’ai pu adapter le matériel existant pour apprendre l’Espagnol aux enfants, je suis très fière de cette réussite et espère que la prochaine volontaire continuera ce projet. »

Sthephanie, 23 ans, volontaire colombienne  à l’école Menthe Abricot Cerise à Roissard (38)   Accueillir des volontaires étrangers est un réel avantage pour les écoles qui peuvent ainsi proposer une initiation à une langue étrangère par des jeunes ayant une langue maternelle différente.

Être volontaire c'est se (trans)former

Je m’appelle Gonca et je suis volontaire dans un refuge pour femmes et enfants maltraités à Cape Town en Afrique du Sud.

Notre tâche principale est d’établir un programme quotidien pour les enfants. Au sein du refuge, mon camarade de chambre et moi gérons une crèche où les enfants peuvent prendre du temps pour eux-mêmes. J’ai le sentiment que notre travail est important pour les enfants et que notre volontariat est vraiment utile. Les enfants adorent passer du temps avec nous et nous pouvons constater leurs progrès et leur confiance grandissante. Je crois qu’ils trouvent ici une forme d’échappatoire vis-à-vis d’un quotidien difficile. Mais le volontariat ne se limite pas à un don de soi. Pour moi, c’est aussi une expérience enrichissante. Le temps passé au refuge et le travail avec les enfants m’a transformé. J’ai appris à prendre plus de recul car, vu d’ici, les problèmes rencontrés auparavant me paraissent bien peu de chose. Je réalise que je vois les choses différemment, que j’en ressors grandi. Le volontariat n’a pas qu’une simple influence sur l’individu, il le transforme. Il ouvre de nouvelles portes, rapproche les gens et leur permet d’apprendre les uns des autres. Le volontariat encourage la tolérance et l’acceptation des différences.

Gonca, volontaire allemand en Afrique du Sud

Une nouvelle étape dans ma vie

Ces dix dernières années, la Colombie a été le théâtre d’une situation politique critique et d’une bataille qui perdure contre la violence et les activités illégales. Bien que ce climat tende à s’améliorer, certains sont toujours victimes de violences. Les indigènes colombiens se sont battus pour préserver notre identité et les fermiers doivent faire face aux violents groupuscules de guérilla armés qui pénètrent quotidiennement leur territoire. Les citoyens colombiens font partie du monde globalisé mais notre histoire joue encore un rôle prépondérant dans la définition de notre identité.

Je m’appelle Miller Ruiz, je viens de Bogotta en Colombie et j’ai une Licence en psychologie. Lorsque j’étudiais à l’université, j’ai découvert de nouveaux points de vue et une nouvelle idée de la compréhension humaine mais je n’étais pas satisfait. J’ai réalisé que mon mode de pensée était similaire à celui de mes collègues et j’ai parfois ressenti le besoin d’élargir mon horizon. Notre vocabulaire n’a jamais changé et nous utilisions les mêmes mots pour décrire des problèmes humains différents. A la faveur d’une réflexion personnelle, j’en suis venu à me demander si mon état d’esprit évoluerait si je quittaisla Colombie. Est-ce-que ma compréhension de la nature humaine en serait changée? Est-ce que ma propre vie s’en verrait transformée? J’ai décidé de prendre part à un programme long-terme avec l’organisation International Cultural Youth Exchange (ICYE) en Suisse.

Lors de mon arrivée, j’étais inquiet quant à mon niveau de langue. Je ne parlais qu’un anglais rudimentaire et n’avais aucune notion d’allemand. J’ai décidé de ne plus penser à ma vie en Colombie et de me concentrer sur ma nouvelle existence, ici, en Suisse. J’ai essayé d’entrer en contact avec les gens qui m’entouraient, et ce, de différentes manières, afin d’en apprendre un maximum à leur sujet et réciproquement. Cela s’est donc concrétisé par un riche échange d’idées au travers duquel de nouveaux points de vue et découvertes ont pu voir le jour. Je sais que la souffrance fait partie intégrante de la vie mais je n’aurais pu survivre sans ma famille famille d’accueil et mes amis suisses. Ils ont essayé de comprendre ma perspective et de m’aider à faire face aux défis que pose pareille expérience. Tout cela a demandé beaucoup d’énergie et de passion alors que je m’ouvrais aux autres. Chaque nouvelle situation que je rencontrais me permettait d’élargir mes horizons et, simultanément, de constater les limites de ma compréhension. J’en retire une expérience particulièrement enrichissante, tant sur le plan professionnel que personnel et je continue de m’interroger sincèrement sur la manière de déceler et d’appréhender les problèmes qui affectent les autres. Les situations dont j’ai fait l’expérience et les souvenir partagés me pousseront sans aucun doute à retourner en Suisse à l’avenir mais je suis conscient que je ne retrouverai jamais la même expérience que lors de mon volontariat.

Miller, volontaire colombien en Suisse

Le vrai défi c'est le retour chez soi

C’est très difficile de prendre la décision de partir à l’étranger pour un an. Cependant c’est une aventure dont vous vous rappellerez pour toute votre vie. Découvrir de nouvelles coutumes, une nouvelle cuisine, de nouvelles langues, une autre perception de la vie, de l’amitié, de l’amour et de nouveaux loisirs. Tout cela fait de chaque nouvelle expérience une découverte à part entière, un défi qui vous pousse à vous dépasser et vous rapproche chaque jour de la fin. Or c’est quand arrive cette fin, alors que votre cœur est empli de toutes ces expériences extraordinaires, enrichi de toutes ces émotions, c’est à ce moment là que commence la partie la plus difficile.

Je suis arrivée à Mexico le 10 août 2014 après un an passé en Suisse. La sensation que j’ai éprouvée à mon retour au Mexique fut étrange. Je ne savais pas comment j’étais sensée me sentir. J’avais passé une année entière sans voir ma famille. Dans l’avion, j’ai discuté avec des Mexicains, je cherchais à retrouver un sentiment d’appartenance, quelque chose qui me fasse sentir que ce que je faisais était “juste”. Et c’est bien ce que j’ai immédiatement ressenti. C’est alors que j’ai réalisé que nous, les Mexicains, sommes ainsi. Nous nous retrouvons, nous rions de tout, du positif comme du négatif, du joyeux comme du triste, de ce qui est beau comme de ce qui est vilain, nous sourions toujours. Mon pays m’avait profondément manqué mais je ne l’avais pas encore remarqué.

Le premier mois fut très excitant. Je revoyais mes anciens amis, ma famille, la vieille maison familiale, je riais aux blagues mexicaines, j’appréciais la délicieuse nourriture locale. Tout me paraissait semblable à une rencontre avec un vieil ami. Cependant, passé ce premier mois, tout devint difficile. Il fallait refaire face à la réalité. Je réalisais que le Mexique n’était pas au mieux. Il y avait un malaise social et politique omniprésent, des manifestations et de mauvaises nouvelles au quotidien. J’avais alors le sentiment de faire partie du problème, en tant que personne et en tant que citoyenne.

De plus le pays qui m’avait accueillie commençait à me manquer. J’y avais trouvé une charmante famille, des amis formidables et par dessus tout, j’y avais découvert une approche différente de la vie et appris à travailler en équipe.La Suisse m’a beaucoup manqué. Ses paysages, ses habitants, sa démocratie, et l’art de tout y faire convenablement. Vivre dans un pays étranger n’est pas qu’une somme d’apprentissages, c’est aussi de nouvelles rencontres et la découverte de toute une série d’expériences. Cela fractionne également votre cœur et vous fait raisonner sur deux conceptions du temps différentes. Comme me l’a dit un de mes amis : « Vivre dans deux mondes est une chose merveilleuse bien que difficile et tout le monde n’a pas la chance d’en faire l’expérience ». Aujourd’hui, après six mois dans mon pays, je recommence à me sentir chez moi. J’essaie d’aider les étrangers qui viennent vivre dans ma ville dès que l’occasion se présente et de cette manière je donne un peu de ce que j’ai eu la chance de recevoir ailleurs.

Une part de moi-même est restée à l’autre bout du monde et j’imagine qu’elle y restera car j’ai désormais le sentiment d’être chez moi dans ces deux pays.

Grace, volontaire mexicaine en Suisse

L'harmonie du volontariat

Je suis arrivée au Kenya en août 2014 pour un an de volontariat. Je devais initialement travailler dans un orphelinat à Nairobi mais mes plans ont été changés et j’ai finalement travaillé dans la campagne de Kisii comme professeur d’anglais. Malgré ce changement, mon enthousiasme pour cette année était le même, j’étais très motivée et vraiment prête à débuter l’aventure.

Quand ma vie à Kisii a commencé, j’ai appris que ce serait non seulement une nouvelle expérience pour moi, mais aussi pour les personnes avec qui je partageais ma vie. Dans cet endroit si rural et excentré, beaucoup de personnes locales n’avaient jamais vu de personne blanche auparavant et n’avaient jamais été non plus exposées à la société occidentale. Ils étaient vraiment intrigués par moi et voulaient en connaitre plus sur ma vie aux Etats-Unis et comment cela différait de leur vie à Kisii. Ils m’ont non seulement enseigné énormément de leur culture et leurs normes sociétales, mais je leur ai aussi enseigné un peu de la société d’où je venais. A travers l’échange de ces aspects culturels avec les personnes de mon village, nous avons tous agis comme agents du changement social en appliquant ce que nous apprenions les uns des autres dans nos vies de tous les jours.

Au bout de 6 mois, j’ai voulu changer de projet et vivre dans un autre endroit du Kenya pour découvrir les différences culturelles entre les régions du pays. J’ai déménagé dans un bidonville dans le comté de Nairobi, travaillant comme enseignante et thérapeute dans une école de déficients physiques. La vie était très différente comparé à ma vie à Kisii. J’étais désormais en train de vivre près de la capitale. Tout était différent d’où je venais. Je devais m’y habituer. Mais néanmoins j’ai vraiment adoré aussi cette deuxième partie de l’année. Pour travailler avec des enfants handicapés j’ai vraiment dû me reposer sur mon équipe et sur d’autres membres du staff, pour m’aider à prendre soin de ces enfants, qui étaient plus fragiles que la plupart de ceux de leur âge. Devoir travailler tous ensemble nous a apporté une forte cohésion, une harmonie parmi les différentes cultures sur le lieu de travail.

J’ai travaillé non seulement avec d’autres Kényans mais aussi avec un volontaire Suisse. Entre les cultures européenne, américaine, et kényane il y avait beaucoup de challenges au niveau de la communication, du professionnalisme et ce qui est ou non apprécié, que nous avions à dépasser. En surmontant tous les problèmes et les obstacles que nous avons rencontrés mon équipe et moi-même, nous sommes devenus une source de force qui m’a montré que quelque soit notre origine, tous les humains ont des similarités et sont capables de créer et de partager des expériences et des souvenirs ensemble.

Être  capable d’obtenir ce sens de l’harmonie avec des gens que l’on connaît depuis seulement quelques mois dans plein d’endroits du Kenya m’a montré comment le volontariat est un moyen de s’ouvrir et en conséquence un moyen de créer un lien entre les hommes à travers la tolérance des différences culturelles. En bref, mon expérience au Kenya c’était un fort mélange d’émotions positives et négatives, de perte et de gain, et de façon plus importante, des leçons et des enseignements que je ne perdrais pour rien au monde.

Mélanie, volontaire américaine aux Etats-Unis

Volontariat à long terme, impacts pérennes

« Agissez comme si ce que vous faites, fait la différence. C’est le cas. »        William James

Tous les participants ont un impact durant leur volontariat (parfois négatif mais presque toujours positif) sur leur famille d’accueil, leur projet, la communauté et leur propre vie. Cependant le plus difficile reste d’évaluer ces impacts et c’est pour cette raison que le volontariat international est souvent présenté de manière négative dans les media.

De mon point de vue, les volontaires contribuent et acquièrent deux larges panels de compétences : savoir-faire et savoir-être. Les savoir-faire sont des compétences que l’on peut enseigner et qui sont généralement quantifiables. En tant que volontaire à long terme en Ouganda, j’ai appris les bases d’une des langues locales (le luganda) alors que j’aidais les autres à améliorer leur anglais. Cela s’est fait de manière très informelle et le plus souvent au sein de la maison où j’étais accueillie. Les enfants y étaient impatients de m’apprendre de nouveaux mots et de corriger ma prononciation. Au travers d’interactions habituelles et de conversations avec moi, leur anglais s’est sensiblement amélioré, qu’ils l’aient réalisé ou non. Les savoir-être, en revanche, sont bien plus difficile à mesurer. Également connus comme compétences interpersonnelles, ils réfèrent à la manière dont l’individu tisse des liens et interagit avec les autres.

Je me suis considérablement enrichie vis-à-vis de ces savoir-être au cours de mon volontariat. Notamment en ce qui concerne le travail en équipe, la communication, la flexibilité, la créativité et la patience (ô combien nécessaire quand on travaille à l’ « heure africaine »). J’ai également réalisé que j’avais favorisé et partagé d’autres savoir-être dans ma famille d’accueil, parmi mes collègues et au sein de la communauté, tels que la motivation, et le respect des besoins, sentiments et points de vue des autres. Mes amis chrétiens étaient, à titre d’exemple, stupéfaits par mon désir de me joindre à ma famille d’accueil à la mosquée lors de la célébration de l’Aïd. C’était en revanche un privilège et un honneur pour moi d’y être invitée.

Les savoir-être ne sont pas seulement difficiles à quantifier. Il est également ardu d’en mesurer et évaluer les impacts alors qu’ils se manifestent tout au long de la vie du volontaire et de sa communauté d’accueil. Lorsque je suis arrivée dans ma famille d’accueil pour la première fois, je me rappelle que la mère, Madina, m’a fait le récit de tous les volontaires accueillis depuis 2007 et de l’impact que chacun avait eu sur la famille et sur la petite crèche dont elle est propriétaire. Les compétences qu’ils avaient diffusé allaient de l’enseignement de la natation et des premiers secours au développement d’une culture de la lecture et à l’importance de l’apprentissage par le jeu.

Cependant, le point commun à tous résidait en un impact commun sur l’attitude de Madina face à la vie et à la prise de décision. Malgré la différence d’âge, elle était très ouverte à la discussion avec les jeunes volontaires et croyait beaucoup en la collaboration et le partage d’opinions avec les autres. En regardant en arrière, sur sept ans, et en constatant le rôle qu’ont joué ces jeunes dans sa vie et l’influence qu’elle-même a eu sur les leurs, on peut dire sans exagérer que le volontariat change des vies. Bien que de nombreux volontaires transmettent et reçoivent des savoir-faire et des savoir-être, l’impact réel du volontariat à long terme est tel, qu’il ne peut être qualifié que d’ « expérience de vie ». Bien que l’ « expérience de vie » soit très difficile à mesurer en termes d’impacts et de résultats, le volontariat fait vraiment une différence et façonne l’existence des gens et leurs choix de vie, que ce soit pour les sept ou soixante-dix ans à venir.

Emma, volontaire britannique en Ouganda

JR EN FRANCE : “L’ARDÈCHE AUTREMENT” GRÂCE A SES JEUNES !

Alliant dynamisation territoriale et échanges interculturels,  découvrez notre chantier international  en Ardèche « Vacances actives de Rocles » : Illustration d’une jeunesse porteuse de projets et qui se mobilise.

Au programme ? La réhabilitation d’un chemin et d’une parcelle communaux en parcours de santé, culturel et artistique. L’été dernier, une équipe de jeunes locaux, avec le renfort d’une quinzaine de jeunes internationaux s’est attelée à ce chantier de rénovation. Accueilli par les locaux -élus comme habitants- avec intérêt et enthousiasme, le projet a bénéficié tout au long, d’un encadrement, suivi et soutien des diverses parties prenantes.

Impulsé par Charlie Rouvière,  jeune de la commune et ancien stagiaire  chez J&R, le projet est né  de la  volonté d’insuffler à  Rocles et sa région  une dynamique nouvelle. Un objectif  plus qu’atteint  selon ses dires puisque « le chantier n’a pas connu d’impasse particulière et les travaux ont été réalisé selon les visions des bénévoles, locaux et internationaux, participants. Il s’est terminé par une grande fête dans un climat d’une convivialité impressionnante. On peut dire que de réels liens se sont renoués entre les habitants et de nouveaux se sont crées avec les jeunes internationaux ».

Remarquable et remarqué, le projet a reçu les éloges de la  DRJS,  qui a félicité l’implication de tous, locaux comme internationaux. Fort du succès de la 1ère édition, le chantier international  est reconduit en 2015.  Rendez-vous en Ardèche dès cet été pour en écrire la suite !

Chez J&R, nous sommes fiers d’accompagner ce type de projets et espérons que Rocles ouvre la voie à bien d’autres initiatives de jeunes.

Alors, pourquoi pas vous ? Vous avez une idée, un projet qui vous tient à cœur pour votre commune, votre région ? Vous pouvez compter sur notre expertise et notre soutien en montage de chantiers internationaux. Contactez-nous !

L'engagement en France - Nos projets sociaux

Communauté Emmaüs Avenir à Neuilly-Plaisance

Créée en 1949, cette communauté est la toute première communauté Emmaüs. Elle accueille aujourd’hui une centaine de compagnons et de compagnes. Son activité « a pour seule ambition de faire de la solidarité et de permettre à des personnes accidentées de la vie de se reconstruire ». Grâce à notre programme long terme ICYE, deux volontaires y travaillent en ce moment même : Yuri et Daniel. Voici leurs témoignages :

« Le respect est fondamental pour travailler au sein de la communauté. Il faut respecter chacun des compagnons et être tolérant. Il est aussi important d’être indépendant et la qualité de vie dépend beaucoup de l’investissement. Le travail peut être très physique mais l’on en retire beaucoup. On apprend tous les jours auprès de compagnons qui n’ont pas eu une vie simple. Vivre au sein d’une communauté Emmaüs est définitivement très enrichissant. » Yuri (Allemagne) , 18 ans.

« Vivre et travailler au sein de la communauté implique d’aimer vivre en collectivité, de partager, de s’investir. La patience et l’ouverture d’esprit sont de mise, car on accomplit un travail pour une belle cause. » Daniel (Honduras), 19 ans.

Vivre et accompagner des personnes handicapées en vacances

C’est à l’Ermitage, en Rhône-Alpes que nous envoyons des volontaires travailler avec des personnes handicapées pour leur faire passer les meilleures vacances possibles !

« Chaque jour impliquait une nouvelle expérience. J’ai beaucoup appris durant ce séjour et notamment comment prendre soin et communiquer avec des personnes avec différents degrés de dépendances. Je conseille de partir avec beaucoup d’ouverture d’esprit, de ne pas se braquer si l’on ne peut accomplir toutes les tâches au début. Je me suis fais de nombreux amis et c’est définitivement un endroit où je reviendrai un jour. » Anna (République Tchèque), 23 ans.

L'engagement à l'international - Focus sur le Mexique et le Vietnam

« Jeune homme de 26 ans, j’ai participé à un projet volontaire de deux mois à Puebla, au Mexique. J’y suis resté en novembre et décembre 2013 et mon travail consistait en la participation et la supervision des tâches manuelles de personnes de tout âge aux capacités mentales limitées.

Je tiens à souligner qu’il s’agissait ici de ma première expérience de volontariat et, je le dirai de suite, ce fut une période magnifique pour moi !

L’accueil par l’équipe de Sijuve, association de volontariat international, fut particulièrement chaleureux, avec un “parrain” attitré et une explication des mœurs du pays complète. On se sent vraiment en confiance.

Ensuite, avec la famille d’accueil, je ne peux qu’écrire que l’ambiance, les attentions, se sont révélées au rendez-vous, surtout que je me trouvais dans une famille avec trois jeunes gens. On s’est particulièrement bien amusés ensemble et j’ai aussi pu découvrir la facette culinaire du pays avec eux !

Quant à mon association, les personnes qui y travaillaient, fabriquaient toutes sortes d’objets qu’elles vendaient ensuite. Je n’ai qu’une chose à écrire : je me sentis vraiment très bien en cet endroit, j’améliorai aussi grandement mon espagnol, je découvris des gens magnifiques…

Oui, je ne peux que conseiller de vivre une telle expérience. Se lancer dans le volontariat, c’est se lancer dans l’apprentissage de la vie ! »

Matthieu, 26 ans, volontaire au Mexique

 « Le weekend de préparation est un temps fort et nécessaire, surtout pour les novices comme moi, et j’y ai beaucoup appris avant mon départ. Mais il n’en reste pas moins que le contact direct avec la population vietnamienne a été un réel bouleversement qui dépasse toutes les sensibilisations préalables. Les échanges que nous avons eus avec les habitants ont été très chaleureux. Bien évidemment, je souhaite repartir au plus tôt. Sur le chantier, nos échanges ont été très fructueux, particulièrement sur le plan intellectuel, à l’heure où le terme de « culture » ne résonne plus de la même façon en chacun de nous. »

Lucille, 20 ans, volontaire au Vietnam

Afrique - Nos projets sur les thèmes de l'enfance et de l'éducation

Quand nos volontaires se confrontent aux écoles africaines

« Une expérience magnifique que ce soit sur le plan culturel ou humain. Les personnes que j’ai rencontré sur place (famille d’accueil, volontaire locaux) ont tous été d’une gentillesse remarquable ! »

Mathilde, 22 ans volontaire en Ouganda

 « Je garde de très bons souvenirs de cette expérience qui a été très enrichissante. On m’avait confié des élèves de 6 à 12 ans. J’ai été très bien accueillie et j’ai travaillé dans une merveilleuse ambiance. Merci pour tout ! »

Saida, 24 ans, volontaire au Maroc

« Il ne faut pas partir pour sauver l’Afrique. Respecter le mode de fonctionnement de la population est primordial. Il faut également être diplomate pour essayer de faire avancer le chantier plutôt que d’apparaître en révolutionnaire. »

Laëtitia, volontaire au Burkina Faso

Kenya

« En un mois, j’ai appris à laver mes vêtements à la main, à regarder les gens et à les écouter… vraiment, mais surtout, j’ai appris que mes petits bras musclés ne changeraient pas la face du monde, mais qu’il faut toujours faire ce qu’on peut. N’y allez pas comme le sauveur de l’univers car vous apprendrez et recevrez plus que vous ne donnerez. Mutinda, un jeune garçon de 12 ans, m’a dit un jour : < Vous les Blancs, vous nous voyez toujours les bras tendus dans vos livres, mais, nous, on est heureux ici >. Cela fait réfléchir sur les <grands drames > de notre vie quotidienne. »

Léa, 19 ans, volontaire au Kenya

Corée du Sud

« Faire un chantier avec des enfants aveugles est un enrichissement mutuel. On relativise beaucoup. Mon meilleur souvenir : une adolescente malvoyante m’a appris un morceau au piano. Agacée parce que je n’y arrivais pas, elle m’a alors pris la main et a commencé à sourire comme pour me rassurer. Ensuite elle était tellement fière de moi lorsque j’ai joué sans faute ! C’est un moment que je n’oublierai jamais. »  Laurence, 22 ans, volontaire en Corée du Sud

Costa-Rica

« Le travail de protection des tortues de mer a été la partie préférée de mon stage. Les guides ont partagé leur passion et leur savoir-faire et nous ont très vite intégrés. J’ai beaucoup apprécié leur capacité à travailler en équipe, dans le calme et sans aucun stress. »

Claire-Aline, 23 ans, volontaire au Costa-Rica

Finlande

« Pendant quelques années, j’ai découvert le monde, des personnes et des cultures en participant à des chantiers. Mon premier, c’était en Lettonie en 1993, les années passent, les modes de vie évoluent et puis … l’envie revient ! Mais à 37 ans, vais-je trouver ma place au sein d’un groupe de jeunes de 20 ans ? J’avais quelques appréhensions mais comment le savoir sans se lancer ? … Finalement, c’était un super groupe dans lequel les différences d’âge (de 16 à 60 ans) ont été complètement gommées par l’humour, l’esprit d’ouverture de chacun. Nous avons réalisé un gros boulot (peindre 6 chalets) dans la bonne humeur. »  Karine, 37 ans, volontaire en Finlande

Grand Concours « Expressions Solidaires » : Résultats !

Pendant un mois, ceux qui nous suivent ont pu apprécier vos vidéos, photos, témoignages… et nous faire part de leur avis. Un grand merci à vous tous d’avoir participé à cet échange et ce concours de souvenirs…

Aujourd’hui, nous tenons à récompenser nos 7 candidats : Claudia Lacave, Jade Willerval, Anissa Yousif, Rasa Krivickiene, Lisa Chanssard, Victoria Caudron et Charlie Rouvière.

Après vote sur Facebook et la délibération du Jury, voici la liste des récompensés et les prix qui leur sont attribués :

1er prix: Jade (4min20 vidéo sur son expérience Solidaire au Ghana)

2ème prix: Victoria (montage photo+texte portant sur son expérience  dans un orphelinat en Thailande à l’aube de ses 20 ans !)

Un grand bravo à eux deux ! Pour les récompenser, ils se voient offerts les frais d’inscription sur leur prochain projet ainsi que 100 € d’aide au transport.

3ème prix: Anissa (montage vidéo de 20 mn retraçant l’expérience du volontaire pendant son séjour Inde)

4ème ex: Lisa (montage de 6 photos sur son projet en Islande)

Commentaire du Jury: Merci pour tes images vivifiantes et enthousiastes

4ème ex: Rasa (montage texte + photos, inspirer de sa participation au projet PEJA “Diversity is the strength of Europe”)

Commentaire du Jury: prix relatif à sa réflexion et à sa participation

4ème ex: Claudia (montage photos, relatif à son expérience de volontariat en Italie)

Commentaire du Jury: prix du jury pour récompenser son dynamisme

4ème ex: Charlie (montage photo+commentaire style bande dessinée suite à son camp au Japon)

Commentaire du Jury: Pour récompenser son investissement dans l’association.

Bravo également aux 5 candidats qui se voient offerts les frais d’inscription sur leur prochain chantier !

Merci à vous pour ces beaux moments !

Vous recevrez d’ici peu un mail vous invitant à venir chercher votre prix lors d’une rencontre  conviviale !

Retouvez leurs projets en cliquant ici.

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